
Auteur : Serge Moati
Edition et année : Fayard, 2003
Nombre de pages : 372
A propos du livre : roman inspiré de faits réels
Résumé
Comme au générique d'un film, Villa Jasmin s'ouvre sur une vieille photographie prise à Tunis. Un homme la regarde et se souvient. Le cliché lui suffit à faire
surgir un monde englouti, coloré et joyeux, à reformer le puzzle d'une histoire familiale brisée par l'Histoire. Le narrateur, omniprésent, navigue à sa guise dans le temps et dans l'espace. Il retrouve avec ses parents les jours heureux d'avant sa naissance, l'odeur têtue du
jasmin de la Tunisie du Protectorat, la nonchalance de l'avant-guerre. C'est la douce présence de sa mère, Odette, le courage de son père, Serge, un juif, socialiste et franc-maçon. C'est l'Occupation, quand le drapeau nazi flotte sur la villa et qu'un jeune fasciste français règne cruellement sur le pays. C'est la résistance du père, déporté en Allemagne, relâché par miracle et libérateur de Paris.
Dans une fresque qui mêle, des deux côtés de la Méditerranée, les collabos de Paris et les combattants antifascistes, les Allemands et leurs victimes, Villa Jasmin dévoile des aspects peu connus de la coloni-sation et de la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est aussi un chant d'amour offert par l'auteur à la mémoire de ceux, exilés du côté de la Mort, qui ne cessent de frapper à la porte des vivants, contre l'oubli.
surgir un monde englouti, coloré et joyeux, à reformer le puzzle d'une histoire familiale brisée par l'Histoire. Le narrateur, omniprésent, navigue à sa guise dans le temps et dans l'espace. Il retrouve avec ses parents les jours heureux d'avant sa naissance, l'odeur têtue du
jasmin de la Tunisie du Protectorat, la nonchalance de l'avant-guerre. C'est la douce présence de sa mère, Odette, le courage de son père, Serge, un juif, socialiste et franc-maçon. C'est l'Occupation, quand le drapeau nazi flotte sur la villa et qu'un jeune fasciste français règne cruellement sur le pays. C'est la résistance du père, déporté en Allemagne, relâché par miracle et libérateur de Paris.
Dans une fresque qui mêle, des deux côtés de la Méditerranée, les collabos de Paris et les combattants antifascistes, les Allemands et leurs victimes, Villa Jasmin dévoile des aspects peu connus de la coloni-sation et de la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est aussi un chant d'amour offert par l'auteur à la mémoire de ceux, exilés du côté de la Mort, qui ne cessent de frapper à la porte des vivants, contre l'oubli.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur. On se mets dans la peau de Henry, 11 ans, qui vient de perdre son papa. Tout bascule pour lui...L'auteur nous fait remonter le temps, fait revivre son père à travers les années. Le sujet était très intéressant. Savoir se qui s'est passé à Tunis lors de l'occupation allemande et pendant la guerre...Cette guerre vu sous un autre angle. J'ai vraiment aimé ce contexte, cette façon de voir les choses. Par contre, quand j'ai acheté ce livre, je m'attendais à lire une histoire d'une famille qui vivait à la Villa Jasmin (ce qui est un peu le cas), avec les odeurs, les rues, la mer...mais je m'attendais pas que tout tourne autour de la guerre. Si j'avais su, j'aurais laissé ce livre pour la PAL d'hiver.
Mais tout de même un très bon roman.
Livre lu en : ? jours (pas calculé)